Beaucoup pensent qu’il suffit de suivre une formation pour pratiquer l’hypnose. Or, c’est bien contraire à la réalité. C’est tout un art à exigence de talent qu’il faut découvrir et apprendre. Pour être un bon hypnothérapeute, il faut avoir des qualités spécifiques.
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Assurance sans faille
Avant tout, c’est la confiance qui prime. Le patient qui confie tout son esprit à un individu n’a pas envie de perdre tous ses moyens. Il ne veut pas se réveiller non plus en apprenant qu’on lui a volé ses secrets. Il ne désire que la guérison. Il tient à ce que l’on s’en tienne à ses besoins. Il doit alors avoir confiance en la personne à qui il se confie. L’assurance y aide beaucoup.
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Plus le praticien est sûr de lui, meilleure est la collaboration avec le client. Il suffit d’une séance d’hypnose à Bussy Saint Georges avec Grégory Quet pour comprendre le poids de l’assurance sur le patient. Il a l’impression d’être en face de quelqu’un qui sait ce qu’il fait. Il lui parait plus crédible.
Cette qualité, si elle est naturelle, exerce un certain charme sur l’entourage. Cela permet de convaincre plus facilement. L’on s’affiche alors comme un expérimenté, confiant en son talent.
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Communication facile
Pour avoir une certaine crédibilité, il faut aussi savoir communiquer. La parole est une arme et une alliée incontournable dans le domaine de l’hypnose. L’hypnothérapeute doit pouvoir choisir les mots justes. En fonction de son patient, il peut faire varier son lexique. Tout ne tient qu’à sa capacité à installer un climat de paix, de quiétude et de confiance. Il laisse alors l’autre venir à lui et s’ouvrir sans aucune retenue. Lorsque le patient est entièrement détendu, l’hypnose est plus simple.
Après avoir installé le climat de confiance, l’autre impératif est de pouvoir suivre le client, lui dire ce qu’il doit entendre. Tout en le stimulant, l’on réussit à faire des entrées précises dans son esprit. Ensuite, il faut lui communiquer avec précision le comportement attendu. Cela doit se faire sans ambigüité. Ainsi, le résultat sera visible.
Observation aigüe doublée d’écoute
L’hypnothérapeute a besoin de connaître son patient, il y va de la réussite de son traitement. Or, les séances ne durent souvent pas longtemps. Il faut alors profiter du peu de temps dont on dispose. Cela ne peut se faire qu’à travers l’écoute et l’observation. Il faut alors suivre, que l’on reçoive des signaux verbaux ou non.
Dans la pratique, les vêtements, les tics et autres mouvements ou faits visibles doivent attirer l’attention du praticien. Il en est de même pour tous les mots du patient. En fonction de ce que l’hypnothérapeute arrive à capter comme information, il peut bien faire son travail.
Curiosité
Chaque situation présentant des particularités est à déceler. C’est en cela que la curiosité est une qualité. Il ne s’agit pas de l’exercer à outrance au point de violer l’intimité du patient. Il faut d’abord être attentif à tout ce qui se fait pour ensuite fouiller plus précisément.
Chaque hypnothérapeute a son domaine de prédilection et sa méthode. Toutefois, sans une certaine curiosité, il n’y a pas de résultat convainquant. L’on doit tout en travaillant, pouvoir apprendre de la situation. Ainsi, l’on affine son talent. C’est ce que l’on appelle acquérir de l’expérience. A la longue, tous les scénarii n’auront plus de secret pour le praticien. Il sera alors devenu un hypnothérapeute accompli.