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Le marbre : une industrie en souffrance

Depuis plus de 3 ans, l’industrie du marbre souffre d’une véritable récession. Pourtant, les autorités tentent bien que mal de redynamiser le secteur. Cependant, la mayonnaise tarde à prendre et ceci suscite la grogne des industriels. Pour preuve, environ 50% des usines ne sont plus opérationnels et ceci a un impact non négligeable sur la disponibilité du produit. Dès lors, il devient de plus en plus cher sur le marché.
Cet article va vous permettre d’en savoir plus sur cette crise que traverse l’industrie du marbre en France.

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Des coûts exorbitants

Depuis 2014, les coûts de production du marbre ont presque triplé sur tout le territoire national. La cause : une nette augmentation du droit d’exploitation au m². Dès lors, les exploitants se doivent de payer le prix fort pour pouvoir exploiter cette pierre. De plus, la durée de l’exploitation a été largement réduite pour être ramenée à 2 ans au lieu 3. Ce qui a fini par installer un sérieux malaise au niveau des entreprises exploitantes qui ne parviennent plus à tirer les bénéfices nécessaires à leur fonctionnement.

Conséquence, le prix du marbre et du granit a presque doublé chez le grossiste en marbre. A cela s’ajoute les nombreux tarifs perçus par le gouvernement et qui ont davantage aggravé la situation. Selon plusieurs experts, le problème se situe au niveau des investisseurs. En effet, ils ne sont pas tout à fait conscients d’un cadre juridique qui permettrait régulariser le secteur. D’autres, sans doute plus raisonnables, estiment qu’il n’y a pas vraiment d’exagération dans le coût des droits d’exploitation. En effet, ils savent que le marbre est secteur suffisamment rentable qu’un retour sur investissement est toujours possible.

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Concurrence étrangère

La concurrence des autres producteurs de la pierre en Europe a tendance à plomber le marché de la pierre française. On a aussi la production indienne, chinoise et brésilienne a aussi conquis le marché européen et leurs produits se vendent souvent moins cher. D’ailleurs, les chinois vont à une vitesse tout à fait vertigineuse au moment où les indiens et les brésiliens marquent un peu la pas. Ceci est sans doute dû au fait que les chinois ont des équipements sophistiqués et hi tech. Dès lors, tous leurs projets sont financés à plus de 90% par les banques chinoises publiques et privés. Ils peuvent alors atteindre rapidement un taux élevé de production sans avoir à se soucier de la concurrence, car ils dominent le marché.